Clara et John Molloy, les fondateurs de Memo, se sont rencontrés sur un télésiège, entre ciel et terre, entre deux mondes, dans cet espace d’apesanteur propice à l’audace, qui ouvre les horizons. Très vite, ils décident d’entreprendre ensemble un voyage au long cours. Il sera aussi créatif. Memo, qu’ils initient en 2007, fait partie de cette aventure : collection d’ailleurs olfactifs qui fait d’une destination le point de départ d’une épopée sensorielle. Ce choix est guidé par leur histoire et leurs convictions : John Molloy a grandi dans la vivifiante nature irlandaise, à proximité des chevaux, avant de faire le tour du monde pour découvrir d’autres cultures que celles du cuir et de la terre. D’origine andalouse, et donc sensible aux influences extérieures, Clara Molloy a forgé son goût pour les accents à l’ombre de la Tour Eiffel, des pins catalans et des montagnes suisses, approchant le voyage comme une respiration nécessaire, un livre ouvert sur la vie. Avec Aliénor Massenet, nez de la marque, le parfum s’impose comme la possibilité d’un voyage magique, prolongé au-delà de sa fin et toujours reconduit. L’idée d’imaginer le flacon comme une destination les séduit. Le parfum possède cette même dimension initiatique liée au voyage, il est un seuil entre le connu et l’inconnu. Humer, sentir, c’est accepter de sortir d’une zone balisée, pour aller à la rencontre d’autres sensations, et les lier à son ressenti personnel. Le parfum produit une effervescence similaire à celui du déplacement, du départ. Il est ouverture et abandon. Le moment était venu de lever l’ancre et de voguer. Memo sera le nom de ce bateau pirate. Memo pour mémoire, pour que le parfum ait un lien direct avec cet état de réminiscence et de sensibilité propre au voyage et à la découverte, dont l’expression ‘The journey is the destination’ (le voyage est dans le chemin) résume bien l’esprit.