1850 – Jacques Henry Tourneur en poterie, fonde un petit atelier à Marcigny, en Bourgogne du Sud. On y fabrique déjà une grande variété de produits : cruches, cafetières, pots, écuelles, casseroles, soupières, plats, assiettes, tasses… La fabrication est réalisée sur deux tours manuels et cuite dans deux fours à bois. 1882 – Paul Henry Succède à son père. De 1882 à 1894, il s’expatrie à Paris afin d’élargir la clientèle. L’effectif monte à 40 personnes. Des tours mécaniques, actionnés par un moteur à gaz pauvre, remplacent les tours à main. Les fours sont à charbon. En 1912, une machine à vapeur, symbole de puissance et d’indépendance, permet de moderniser la fabrication. 1922 – Emile Henry Prend les rênes de la société. Né en 1885, il part à la guerre en 1914. La concurrence est forte de la part des récipients culinaires en métal ; elle sera fatale à beaucoup de poteries. La clientèle parisienne reste cependant fidèle et assure 40 % des débouchés. L’effectif atteint 50 personnes. Les produits fabriqués sont bruts pour l’horticulture et émaillés pour le culinaire. 1950 – Maurice Henry A la suite du décès d’Emile, se retrouve seul à 32 ans, pour attaquer la période d’expansion des 30 glorieuses. La production passe de 1100 T en 1950, à 3000 T en 1965 et à 5000 T en 1975. Les poteries pour l’horticulture s’arrêtent en 1980 ; la société se consacre désormais exclusivement aux poteries émaillées pour le culinaire. La cuisson passe du charbon à l’électricité, puis au fuel et au gaz, réduisant les cycles de cuisson d’une semaine à 72 h. puis 12 h. et enfin 4 h. L’effectif monte à 200 personnes. L’export se développe au Danemark, au Benelux, en Angleterre pour atteindre 15 % du chiffre d’affaires. 1983 – Jacques Henry Après 9 années de direction partagée avec Maurice Henry, il engage la société dans de nouveaux défis : développement d’une poterie aux qualités inégalées jusque-là, le Céradon® ; développement d’une marque forte et reconnue, Emile Henry® ; développement à l’export (la société vend désormais 50 % de sa production à plus de 50 pays dans le monde). Pour faire face à son expansion, la société double sa capacité de production entre 1989 et 1992, en construisant deux nouvelles usines, toujours dans le berceau de l’entreprise, à Marcigny. En 2005, après 5 années de recherche, lancement des cocottes « Flame® », une céramique révolutionnaire, supportant les sources de chaleur directes intenses. 2012 – Jean-Baptiste Henry Jean-Baptiste, sixième génération reprend le flambeau à l’âge de 33 ans. Fier du savoir-faire unique, des capacités d’innovation et des valeurs de l’entreprise, il souhaite ancrer la marque dans ce qui la caractérise : humaine, élégante et joyeuse. A l’heure d’internet et des débuts de l’export vers des pays émergents, il est très attaché à maintenir l’intégralité de la production à Marcigny, là où tout a commencé il y a plus de 160 ans.